Les sandwichs, néfastes pour l'environnement ?
Tomas
il y a 6 ans
Véritable pêché mignon pour certains et simple en-cas pour d’autres, le sandwich fait partie de nos plats préférés. Pourtant, une récente étude britannique affirme que cette spécialité culinaire est très polluante.
© Pixabay
Une empreinte carbone élevée
Le 25
janvier dernier, les résultats d’une étude réalisée par des chercheurs de l’Université
de Manchester au Royaume-Uni ont confirmé l’impact insoupçonné des sandwichs
sur l’environnement. Il s’avère en effet que ce plat très populaire est aussi
très polluant. D’après les données fournies par cette étude, les Anglais
consomment 11,5 milliards de sandwichs par an, générant 9,5 millions de tonnes
de CO2 , soit l’équivalent de la consommation annuelle de 8,6 millions de véhicules.
Attention aux sandwichs avec viande de porc
40 variétés
de sandwichs pré-emballés et faits maison confondus ont été analysées dans le
cadre de cette étude. Pour calculer l’empreinte carbone de ce casse-croûte, les
chercheurs ont passé au crible son cycle de vie, allant de la production à
l’emballage, jusqu’aux déchets occasionnés. Il en résulte donc que l’empreinte
carbone du sandwich a un impact non négligeable sur l’émission de gaz à effet
de serre.
Les
sandwichs avec une garniture à base de viande de porc sous toutes ses formes
sont les plus néfastes pour l’environnement. La version « breakfast
» prêt à l'emploi, avec des œufs, des saucisses et du bacon génère
l’empreinte carbone la plus élevée, avec 1 441 grammes de CO2, soit
l’équivalent du taux d’émission de dioxyde de carbone d’un véhicule roulant sur
19 kilomètres. Les chercheurs ont tout de même mis un accent sur le grand
classique jambon fromage, très peu polluant.
Quelle solution pour continuer à manger des
sandwichs ?
Pour réduire
de moitié l’émission de CO2 des sandwichs, les chercheurs à la tête de cette
étude recommandent un changement d’habitude, en préférant plutôt les sandwichs
faits maison à ceux qui sont pré-emballés directement proposés sur le commerce.
À cela s’ajoute un changement des recettes proposées sur le marché, des
modalités d’emballage et des techniques destinées à éliminer les déchets.