Les forêts et l’air en danger

C'est au Brésil que ça se passe. L’UGPN vient de publier dans la revue Atmospheric Environment les résultats d’une étude menée par sept universités et dirigée par Prashant Kumar de l’Université de Surrey. Les chiffres sont inquiétants puisque la pollution engendrée par les pizzerias pourrait annuler les efforts entrepris sur les 7 millions de véhicules qui sillonnent Sao Paulo, la deuxième plus grande ville du Brésil.

Il en ressort que tous les jours, les habitants de Sao Paulo consomment environ 1 million de pizzas préparées par 8 000 pizzerias, le pic étant les dimanches. Cette préparation est tellement appréciée que le 10 juillet est devenu la journée de la pizza. Mais là où les choses se corsent, cela implique de brûler 7,5 hectares de forêts d’eucalyptus, ce qui équivaut à environ 307.000 tonnes de bois par an !

Conséquences

Sans parler de l’abattage des arbres qui est déjà catastrophique en soi, le bois brulé produit des polluants très mauvais pour l’organisme. Ces polluants vont se transformer en ozone et en aérosol secondaire. Serait-ce la fin des pizzas au feu de bois ? Dans la mesure où le Brésil est très à cheval sur la qualité de l’air, des aménagements et des changements sont possibles, comme avec le biocarburant. Les plus envisageables sont les filtres ou les systèmes d’échappement de purification catalytique.