Les fondateurs de ces établissements ont osé sortir des sentiers battus. Vous y dégustez une cuisine de qualité tout en savourant des yeux un cadre original. Parfois, c’est la manière de commander qui est inhabituelle. Autant dire que vous serez agréablement surpris !

Téléphones : un restaurant bistronomique dans un ancien cloître à Fourvière

On passe commande en se servant des téléphones vintage à cadran : les clients appellent directement la cuisine pour annoncer leurs choix. Les plats des Téléphones sont ensuite apportés en salle par les serveurs. Le concept est ludique. Les Téléphones n’en restent pas moins un restaurant gastronomique. Le chef Thibault Hostiguian et son équipe proposent une cuisine créative, dont les recettes changent au fil des saisons. Il y a une carte des vins français et internationaux. Le restaurant se trouve dans l’ancien couvent de la Visitation, près de la Basilique de Fourvière. Il occupe les péristyles autour du cloître et de son jardin. En rappel à la tradition du silence maximal dans les lieux de culte, l’atmosphère est calme et feutrée. Les tables sont installées de manière à préserver la tranquillité de chaque convive.

Oto Oto : une autre version des izakayas japonais

On mange dans ce qui semble être des grottes, de petites alcôves en forme d’œufs. Elles s’appellent « kamakura » et vous permettent de dîner tranquillement sans être perturbé par l’agitation de la salle.  Pas de sushis au menu d’Oto Oto, mais d’autres plats traditionnels, dont l’okonomiyaki, le yakisoba et les soupes udon. Le saké n’est pas oublié.

Messob : un restaurant qui vous mène en Éthiopie

La décoration est dépaysante : les couleurs chaudes tapissent les murs tandis que des objets typiques d’Éthiopie garnissent la salle. Ici, il n’y a pas de couvert. Vous dégustez les plats traditionnels éthiopiens en vous aidant de vos mains et de l’injera, le pain-galette traditionnel du pays. Les plats du Messob, commandés par une tablée, sont servis dans un grand plateau à partager. Goutez aux différents wats (ragoûts) à base de légumes, viande ou poisson. Les prix sont raisonnables.

Le Bad’s

Depuis 1999, Le Bad’s Club occupe un vaste espace de plus de 1500 m2, entièrement réhabilité, dans le 7e arrondissement de Lyon.  Le Bad’s abrite 4 terrains de badminton, 5 terrains de squash, 4 terrains de pétanque. Sur ces derniers, vous pouvez aussi jouer au mölkky, au palet breton et au cornhole. Mais ce qui nous intéresse, c’est ce qu’il y a à l’espace-bar et restaurant. Chaque mois, la carte du Bad’s dévoile de nouveau plats faits maison. Des soirées à thème (blind test, tournois de pétanque, raclette, choucroute, etc.) y sont régulièrement organisées. Pensez à y faire un afterworks, un de ces fins d’après-midi. Enfin, l’équipe organise un brunch chaque dernier dimanche du mois.

La Table en braille : un restaurant de la Cité internationale

Les menus de La table en braille sont servis dans le noir complet. Le principe est donc de dîner dans l’obscurité complète ce qui va exacerber 3 sens : le goût, l’odorat et le toucher.  L’objectif est de faire comprendre aux clients, entre autres, ce que c’est que de vivre avec une cécité. Les serveurs sont d’ailleurs aveugles ou malvoyants. À leur arrivée, les clients sont invités à laisser leurs effets personnels, en particulier leur téléphone, dans un casier. Ils sont ensuite guidés par un serveur jusqu’à leur table dans le noir le plus total. Toute la composition du repas est gardée secrète : c’est un menu surprise. À la fin, les serveurs font deviner aux clients ce qu’ils ont mangé et bu, et leur montrent des photos des plats.

Le Wagon bar : un restaurant gastronomique ambulant

Le Wagon Bar est un restaurant ambulant à nul autre pareil. Il est aménagé dans un bus impérial qui parcourt les rues de Lyon pendant 3 heures. Le Wagon Bar sert un repas gastronomique en 6 plats.  Le bus est équipé d’une verrière panoramique : ses occupants ont donc droit à une vue à 360 degrés sur les monuments et lieux emblématiques de la ville. On peut ainsi admirer la Fresque des Lyonnais pendant l’entrée, le Musée des Confluences au moment du poisson, le parc de la Tête d’Or lorsque l’on déguste le plat de viande, Fourvière au fromage et la place Bellecourt au dessert. Vous contemplez tous ces sites sans bouger de votre siège. L’équipe élabore les mets à bord, dans la cuisine située à l’étage inférieur. Autant dire que c’est un défi du quotidien de confectionner et de servir des plats raffinés dans un espace aussi restreint, en mouvement de surcroît.

L’Argot : un restaurant installé dans une boucherie

Les clients choisissent leur pièce de viande directement dans la vitrine de la boucherie. Le chef la cuisine ensuite. Lorsque vous consultez la carte de l’Argot, vous y apercevez des viandes d’exception maturées dans des armoires réfrigérées. On y trouve notamment du bœuf Wagyu persillé, de l’onglet de bœuf du Limousin, des viandes de Salers ou d’Aubrac maturées plus de 60 jours, de la côte de veau d’Auvergne servie directement dans la poêle, etc. La salle est répartie entre l’espace boucherie au design épuré et la salle de restaurant décoré à la manière d’un bistrot traditionnel avec ses tables en bois et ses chaises chinées.

Les Fils à maman : un restaurant à l’ambiance années 80

Au menu des Fils à maman, vous avez des plats qui ont eu du succès auprès des mômes dans les années 80. Mais attention, ils sont réinterprétés : des babybels panés, un tiramisu au Kinder, un fondant au chocolat Carambar, des coquillettes au jambon, un filet mignon de porc pané au piment d’Espelette, etc. L’établissement a créé un environnement qui constitue une ode à l’enfance. Le décor est vintage et se caractérise, entre autres, par la présence d’accessoires et équipements très prisés des enfants des années 80.

Les Fromagivores : le temple du fromage à Lyon

Les Fromagivores, dans le quartier de l’Hôtel de Ville, sont un café comptoir le midi et un bar à fromages le soir. Vos dîners consistent donc principalement en une dégustation de fromages servis sur de grandes planches. L’établissement a ouvert ses portes en 2017. C’est un lieu unique réservé aux amoureux du fromage. Ce dernier est le roi ici. À la seconde où vous passez la porte, l’odeur vous transporte à l’étable ! Vous faites votre choix dans une sélection de fromages d’exception.  Des fromages rares et d’une grande qualité sont en effet présentés aux clients. Parmi les pépites fromagères qui vous attendent dans ce lieu, il y a  un comté affiné 30 mois, du cheddar au Bailey’s, un brillat-savarin truffé maison, du camembert aux herbes maison et du brin d’amour corse aux herbes. Les fromages viennent de petits producteurs. Ils sont, pour beaucoup, médaillés d’or au Salon de l’Agriculture de Paris. Ils sont servis sur de belles ardoises, accompagnés de pains, de sauces originales et de garnitures. En outre, les Fromagivores possèdent une carte de plats cuisinés autour du fromage : Tourtes et feuilletés (fourme d’Ambert, chèvre...), Boîtes chaudes et fromages poêlés, grandes salades fromagères, Hamburgers au camembert pané, Croque-monsieur à la mimolette. Et c’est sans compter les vins, les bières artisanales, les cidres et les jus de fruits. De quoi se régaler dans une ambiance façon bouchon lyonnais.

Delicatessen: bienvenu au Texas et en Louisiane

L’établissement est spécialisé dans les pièces de viande fumée et marinée : en vérité, l’établissement s’inspire du barbecue (BBQ) américain. D’ailleurs, le décor rappelle énormément les USA. La carte de Delicatessen est un hommage appuyé au barbecue typique de la Louisiane. Mais, l’équipe prend soin de le réinterpréter à sa manière, notamment, en utilisant des épices et des condiments. Le restaurant sert des recettes oubliées comme les « cowboy beans » et érige le barbecue au statut de religion. La brigade de cuisine sélectionne de belles pièces de viande, les marine avec soin puis les cuit à basse température au barbecue américain. Le restaurant travaille avec des fournisseurs locaux de viandes d’exception : cochon fermier d’Amplepuis, bœuf fermier élevé en Rhône-Alpes, saucisse de Toulouse, etc. Plus d’une tonne de viande est vendue chaque mois ! À cette adresse, vous vous faites servir au comptoir une viande préparée au barbecue, vous choisissez l’accompagnement, puis vous vous installez en salle.  Le restaurant s’est installé dans un ancien garage réaménagé.

L’Âne rouge : le royaume de la brocante

L’établissement occupe depuis plus de 50 ans un caveau du XVIe siècle dans le quartier Renaissance. La décoration consiste en une exposition d’objets et meubles chinés dans des brocantes. L’enseigne organise des dîners-spectacles haut de gamme. Pendant que vous savourez sa cuisine gastronomique de L’Âne rouge, vous assistez à des spectacles donnés aussi bien par des humoristes que des magiciens.  Le déjeuner-spectacle est possible sur réservation pour les groupes. 

Loqua

Cette adresse insolite au cœur de la Presqu’île, près de Bellecour, s’est offert une décoration colorée et a eu l’idée d’installer des balançoires au bar. Il s’agit d’une enseigne de restauration rapide qui sert une cuisine saine : c’est dans ce paradoxe que réside, entre autres, le côté insolite de l’établissement. On y trouve des recettes originales de bowls et de croque-monsieur confectionnés avec des ingrédients locaux frais. La carte de Loca est la preuve qu’il est possible de bien manger en restauration rapide. Cette carte fait la promotion du slow food appliqué aux spécificités culinaires lyonnaises. C’est une cuisine de terroir créative et insolite. L’équipe organise des soirées musicales avec concerts live. Vous avez également droit à la retransmission des grands événements sportifs. Ici, vous pouvez vous faire un afterwork que vous ne serez pas prêt d’oublier.