Un café parisien emploie des trisomiques et des autistes
Tomas
il y a 6 ans
En décembre 2016, on avait déjà vu la création d’un restaurant unique à Nantes qui acceptait d’employer des personnes trisomiques. On constate avec joie que les initiatives continuent de voir le jour. Après le restaurant le Reflet à Nantes, créé par Flore Lelièvre, c’est au tour de Yann Bucaille Lanrezac d’apporter sa contribution avec ses restaurants « Le Joyeux ». Le concept s'invite à Paris depuis mars 2018.
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Uniquement
des employés handicapés
Situé à Paris, au 23 rue Saint-Augustin, le coffee-shop Le Joyeux a
la particularité d’employer exclusivement des personnes atteintes de troubles
cognitifs ou présentant un handicap mental. Loin des préjugés, la vingtaine de
salariés, autistes ou présentant une trisomie 21, assurent chacun leur poste
avec bonne humeur. L’instigateur du projet, Yann Bucaille, comprend les enjeux
de son établissement. C’est d’ailleurs à la suite d’une demande d’emploi d’un
jeune homme autiste que l’idée du « Joyeux » a germé dans sa tête. Pour faire marcher la boutique, il suffit d’adapter
le service, l’agencement de la salle et les heures de travail pour faciliter au
mieux la tâche des employés.
L’ouverture
à Rennes et à Paris
L’inauguration du Joyeux à Paris s’est déroulée le 21 mars
2018, lors de la journée mondiale de la Trisomie 21. La secrétaire d'État chargée
des personnes handicapées, Sophie Cluzel ainsi que Brigitte Macron et Nicolas
Hulot ont été présents pour l’évènement. Il s’agit en réalité d’une deuxième
enseigne, car en décembre 2017, Yann Bucaille a déjà pu ouvrir un
« Joyeux » à Rennes. En développant cette chaine, son créateur aide
ainsi les handicapés à intégrer la société en travaillant comme tout le monde
sans devoir s’isoler.