Les nouvelles technologies poussées à leur paroxysme

Les nouvelles technologies, les réseaux sociaux et les plateformes Internet ont grandement changé le monde de la restauration. Plus besoin de se déplacer pour commander, tout peut se faire en ligne, de la réservation de la table au choix des plats. D’autres établissements vont encore plus loin et créent leur propre application ou se servent des tablettes, non pas pour prendre les commandes des clients, mais comme assiette. C’est ce qui s’est notamment passé à San Francisco où un restaurant étoilé Michelin a servi l’une de ses spécialités sur un iPad.

La livraison de repas par drone est également une tendance sur laquelle souhaite surfer les grandes enseignes de restauration rapide, à l’instar de Domino’s Pizza qui  a envisagé de faire l’expérience dans plusieurs pays, dont la France. Pour d’autres établissements, l’automatisation des services passe plutôt par l’utilisation des robots. En Chine, des robots serveurs ont même remplacé les humains. Toutefois, ces machines sont encore loin de la perfection, mais on peut espérer de nettes améliorations dans les prochaines années.

Les restaurants en lutte contre le gaspillage alimentaire

Buffet à volonté, approvisionnement ou stock non maîtrisé… tout cela a pour conséquence un volume très important des déchets des restaurants. À cela s’ajoutent les déchets alimentaires des marchés qui préfèrent se séparer des fruits et légumes aux formes peu flatteuses. Le gaspillage n’a jamais été aussi colossal. D’où l’initiative de certains chefs, entrepreneurs et établissements à lutter contre ce phénomène qui ne profite à personne au final.

En France, Freegan Pony fait partie des initiateurs du mouvement anti-gaspillage en restauration, que l’on appelle tout simplement le freeganisme. Cette première cantine participative de l’Hexagone a choisi de récupérer les invendus du marché de Rungis pour confectionner ses plats. Et l’idée plaît ! À Paris, le restaurant Simone Lemon prend part à ce mouvement citoyen à sa façon en cuisinant les « produits moches » qui vont d’habitude directement à la poubelle. Il peut s’agir de fruits qui n’ont pas le calibre requis pour être proposé sur les étals des marchés ou encore de légumes peu esthétiques.

Les restaurants-potagers

Parce que nous sommes de plus en plus nombreux à nous soucier de ce que nous mangeons et de ce que l’on nous sert dans l’assiette, certains restaurants ont fait le choix d’aménager leur propre jardin potager attenant à la salle de restauration. Un concept qui fait en premier lieu le bonheur des végétariens. Ainsi, les clients savent d’où proviennent les légumes cuisinés par le chef et se sentent plus en confiance. Un retour au slow food qui fait du bien au moral et à la santé.