Les professionnels du métier tirent la sonnette d’alarme

Le vice-président de l’Union des métiers et des industriels de l’hôtellerie Hervé Becam l’a dit sur les ondes d’Europe 1 le 21 août dernier. Déjà très rares, les pourboires sont également peu conséquents en France.  Un sondage initié par TripAdvisor il y a 3 ans a permis de constater que si 15% des consommateurs offrent des pourboires systématiquement, 16% sortent du restaurant sans rien donner.

Contrairement aux États-Unis où le pourboire est obligatoire dans les restaurants, l’Umih voudrait proposer la même législation dans l’Hexagone. Par la même occasion, il attire l’attention des consommateurs et des autorités sur le fait d’autres professionnels doivent être inclus dans le système. Ainsi, les serveurs, tout comme les réceptionnistes et les cuisiniers  pourraient percevoir leur part. Cela pourrait être une motivation de plus pour les acteurs du secteur.

Pourquoi un tel désintérêt pour les pourboires ?

Plusieurs paramètres ont engendré la régression des pourboires, en premier lieu la crise économique. De plus, les consommateurs fréquentent de moins en moins les restaurants, d’où les pourboires devenus également rares. La qualité du service n’est pas toujours irréprochable, et les clients non satisfaits ne laissent pas de pourboires. Enfin, la nouvelle technologie et le système virtuel ne laissent plus tellement l’opportunité aux consommateurs de laisser un pourboire, et la culture se perd hélas. Alors, pourboires obligatoires ou non ? Affaire à suivre…