Une grande victoire pour la tradition culinaire nipponne dont le succès ne se dément pas

Depuis que les sushis ont été dévoilés au monde, une pléthore de mets japonais est venue enrichir la culture générale du grand public en matière de cuisine japonaise.

Le washoku

Le washoku c’est tout simplement le terme japonais pour désigner la cuisine traditionnelle du pays. Cette « discipline » est vaste, car elle englobe même la production des ingrédients et matières premières (Comment élever les poissons ? Comment les pêcher ? La culture du riz… etc.). Elle suppose par ailleurs la maîtrise de techniques et l’acquisition de savoir-faire culinaires, mais également des connaissances théoriques garantissant la réussite les plats (par exemple : comment choisir les morceaux pour préparer un excellent sashimi ?). Le washoku a également trait à la présentation des plats, y compris le choix des vaisselles. Enfin, le washoku va de pair avec la conservation des aliments. L’O-sechi, c'est-à-dire le banquet du nouvel an, constitue l’exemple le plus concret de la mise en application du washoku.

Une importance capitale pour faire connaitre l’authentique cuisine japonaise

Dans le monde, et plus particulièrement en Europe occidentale et en Amérique du Nord, la cuisine fusion a emboîté le pas à la cuisine typique du Japon. Ce concept permet de faire place à la créativité des chefs de cuisine en s’inspirant d’une recette traditionnelle. Il présente cependant l’inconvénient d’occulter les principales caractéristiques de la recette de base. En outre, il arrive souvent que les enseignes de restauration se contentent d’adapter les ingrédients originels en optant pour des produits qu’ils trouvent plus facilement, notamment des produits locaux. La saveur des plats s’en trouve dénaturée. Cette inscription permettra ainsi aux consommateurs d’exiger des restaurateurs une garantie d’authenticité de la recette servie. Une perspective qui satisfait Abe Shinzo, Premier ministre japonais.