Une prise de conscience que l’on salue  

Le poulpe, beaucoup de monde en raffolent. Il est même devenu la star des restaurants depuis quelques années, s’imposant comme un mets tendance dont le prix n’est pas toujours donné. Seulement, cet animal si délicieux dans l’assiette est aussi en train de lutter pour sa survie. La menace pèse sur le poulpe depuis des années à cause du braconnage et de la surpêche. L’espèce en est même arrivée à se raréfier. Le chef colombien Juan Arbelaez, lui, a décidé de contrecarrer l’engouement pour ce céphalopode en le retirant de la carte de ses restaurants lorsqu’il se reproduit. Cette période de reproduction s’étend de mars à novembre. Une décision louable, surtout quand on sait que le chef compte sept établissements à Paris.  

Une star des cuisines du Sud  

Pour beaucoup, le poulpe reste une curiosité, une expérience culinaire inédite. Il a alors eu du mal à entrer dans de nombreuses cuisines en France alors que dans les villes côtières de la Méditerranée, comme Nice et Marseille, il est une spécialité. En témoigne d’ailleurs le festival du poulpe baptisé Marseille Octopus Worldwide qui s’est déroulé en octobre dernier dans la cité phocéenne. Le chef  Juan Arbelaez, lui, a proposé ses recettes au poulpe pour la dernière fois en février, et il faudra patienter encore plusieurs fois avant d’espérer les retrouver à la carte.