La viande synthétique en plein essor
Tomas
il y a 6 ans
Après Ducks Eatery, voilà Bell Food qui investit à fond dans la production de viande synthétique, censé apporter une solution pérenne à de nombreux enjeux, autant environnementaux qu’éthiques.
© Pixabay
Un investissement audacieux
Bell Food est un groupe
suisse qui évolue dans la transformation de viande. Cette entreprise se lance
un défi en investissant la somme de deux millions d’euros auprès de Mosa Meat, start-up
leader dans l’industrie de production de viande à base de cellules animales fondée
en 2013. Le projet initial a été financé par Sergery Brin, cofondateur de
Google avec un coût de 290 000€. Avec ce nouveau soutien, et celui
d’autres entreprises dont le montant s’élève au total à 7,5 millions d’Euro, cette
société néerlandaise a les moyens d’étendre ses travaux de recherche encore 3
ans de plus pour améliorer ses produits alternatifs.
Mosa Meat, un pionnier mondial de la viande artificielle
La première viande de
culture de Mosa Meat a été servie en 2013, sous la forme d’un steak de 150
grammes destiné au burger. La texture et le goût de la viande réelle et de la
viande synthétique sont identiques. La différence est indéchiffrable à l’œil
nu. Seulement, la viande artificielle ne contient aucune chair animale.
Un projet ambitieux
Bell Food, en soutenant
cette initiative écoresponsable de production de viande in vitro, espère en
tirer profit à la fin de l’expérience. La société ambitionne de pouvoir mettre ce
produit dans les rayons d’ici 2021 à un prix compétitif, et d’anticiper la
hausse de la demande des consommateurs jusqu’en 2050. D’autre part, avec cette
piste écologique, il contribue à la réduction de l’émission de gaz à effet de
serre de 80%.