Le met offre du réconfort pendant les journées maussades et grises. Après quelques cuillerées, une sensation de bien-être commence à s’installer : c’est le début d’un décollage vers un moral d’enfers !

Les soupes à l'oignon ont fait leur apparition dans l'antiquité

Il s’agissait alors d’une recette prisées par les gens de condition modeste, car les oignons étaient (et le sont toujours) faciles à trouver et ne coûtaient pas chers. La déclinaison contemporaine de cette soupe a vu le jour en France dans les Halles Baltard. Selon la légende populaire, on doit la soupe à l’oignon gratinée à Louis XV. Pendant une tournée de chasse, en pleine nuit, le souverain souhaitait se faire à manger. Il cuisina alors le peu d’ingrédients qui étaient à sa disposition, à savoir  des oignons, du beurre et du champagne. C’est ainsi qu’est née la soupe à l'oignon française, très prisées par les noctambules. Ces derniers en consommaient après minuit, à la sortie des spectacles.

Des siècles plus tard

La soupe à l’oignon continue d’être servie pendant les soirées de veillées, pour clôturer un repas de mariage ou une soirée de réveillon. Il arrive également que la soupe soit servie en entrée. La spécificité de la soupe à l’oignon parisienne est qu’il s’agit d’une soupe à l’oignon gratinée. La recette est faite à base de pain sec, de bouillon de bœuf et d’oignons caramélisés. Ces derniers sont obtenus en faisant brunir des lamelles d’oignons dans une matière grasse. Après avoir fait un peu mijoter cette « mixture », la soupe est versée dans plusieurs bols que l’on enfourne ensuite pendant plusieurs minutées. Au Louchebem, dans le 1er arrondissement parisien, la soupe à l'oignon gratinée arrive sur votre table entre fumante.