La fin des pourboires au restaurant
Tomas
il y a 9 ans
Ce sera le cas si la pratique se généralise et qu’elle est adoptée en France. Pour l’heure, la décision provient d’un restaurateur, Danny Meyer, propriétaire de 13 restaurants à New York. Il a décidé qu’aucun des membres des équipes travaillant dans ses restaurants n’auront le droit d’accepter un pourboire et bien sûr, la clientèle ne peut en donner. Bien sûr, il y a une contrepartie !
© themodernnyc instagram
Hausse des salaires contre la fin des pourboires
Meyer a indiqué cette semaine qu’il allait interdire les
pourboires au sein de ses treize établissements new-yorkais, dont l’Union
Square Cafe et Blue Smoke. Pour compenser cette suppression, il va réviser la
grille des salaires versés à ses 1 800 employés. Il a indiqué que cette
décision ne changera rien au prix de ses plats, mais qu’en plus, cette mesure
sera davantage équitable. L’équité concerne entre autres le personnel en salle et
la brigade de cuisine qui ne bénéficie pas de pourboires. Mais il n’y a pas que
les cuisiniers. Le propriétaire du groupe a notamment cité le personnel chargé
des réservations et les plongeurs. Si cette catégorie de salariés contribue grandement
au bon fonctionnement des établissements, ils n’expérimentent malheureusement
pas la générosité et la reconnaissance des clients.
Passage à l’acte
Pour commencer, le propriétaire mettra en œuvre sa décision dans
son restaurant doublement étoilé Le Moderne. Cette table située dans le musée d’art
moderne Moma présentera à sa clientèle une carte avec des prix augmentés de 20 %.
L’augmentation correspond en fait à ce que représente habituellement le montant
d’un pourboire par rapport à celui de l’addition. Dans l’addition finale, le
client inscrit le montant du pourboire qu’il souhaite donner à l’équipe. Ce
montant financera la hausse des salaires.