L’Oréal mène la vie dure au fast-food
Tomas
il y a 9 ans
Ok, ce n’est pas L’Oréal mais un de ses anciens boss. Lindsay Owen-Jones fut le numéro 1 du groupe cosmétique entre 1988 et 2006 puis président de 2006 à 2011.
© La Cabane Val d'Isère - Facebook
Un fast-food qui dérange
Lindsay Owen-Jones possède un appartement dans la station de
ski de Val-d’Isère en Savoie. L’immeuble où il réside se trouve juste au pied
des pistes, offrant à ses occupants une vue hors pair et une tranquillité obsédante.
Mais
voilà, depuis quelques mois, sa vie paisible est dérangée par un snack qui
visiblement remporte beaucoup de succès auprès des visiteurs de la station. Les
odeurs des cuisines, et principalement celles des fritures, remontent jusqu’aux
terrasses et à l’intérieur des appartements de l’immeuble, ce qui n’est pas
pour plaire aux copropriétaires, Lundray Owen-Jones en premier. Aux odeurs, s’ajoutent
les nuisances visuelles suite à l’extension de la terrasse. On notera que deux chalets sont concernés :
Neige et Glace d’une part et le schuss d’autre part.
Un snack qui doit fermer
En décembre 2014, les copropriétaires ont décidé de porter
plainte auprès du tribunal d’Albertville pour demander la fermeture de l’établissement
en raison d’un « trouble anormal de voisinage ». À en croire les
médias, il s’agit de la 8e tentative émanant des occupants de cette résidence haut
de gamme. Mardi 24 mars dernier, le
tribunal de grande instance a donné gain de cause à Lindsay Owen-Jones et les copropriétaires.
Le snack, baptisé La Cabane, doit fermer dans un délai de 2 mois, une fermeture
qui s’accompagne de la démolition de la terrasse. Pire, l’ordre du tribunal est
accompagné d’une exécution provisoire. Autrement dit, la fermeture doit avoir
lieu même si les gérants de La Cabane font appel. D’ailleurs, ces derniers
projettent de faire un recours en appel. Chez ou-dejeuner, nous souhaitons courage
et bonne continuation à la gérante de La Cabane.