L’exemple de la région Île-de-France

Réalisée en ligne au mois de février dernier, l’enquête ciblait un échantillon représentatif de 1 011  personnes âgées de 18 ans ou plus tous résidants en Île-de-France. Les résultats ont été présentés aux assises de l’alimentation francilienne pour le salon International de l’Agriculture.

Pour la moitié des Franciliens, rien ne vaut les bons repas préparés chez soi. 25% d’entre eux préfèrent manger à la maison, et le reste (ceux qui mangent au travail) apporte un repas préparé depuis chez eux. Pour cuisiner, la plupart des participants soutiennent l’achat de produits locaux. Les raisons principales à cela sont la recherche de qualité gustative dans l’assiette et l’appui des producteurs locaux. Qui dit produits locaux dits circuits courts, et les Franciliens sont conscients de soutenir ainsi des petits producteurs soucieux de la qualité de leurs produits. 75% achètent au marché et d’autres auprès des artisans spécialisés. 80% des Franciliens disent ainsi s’approvisionner auprès de magasins bio et apprécient les produits de Label  Rouge et AOP/IGP.

Les Français sont des omnivores « éclairés »

La Région Île-de-France pourrait être représentative de la France, car en étendant l’enquête, on retrouve à peu près les mêmes conclusions. En janvier 2019, INTERBEV (Interprofession Élevage et Viande) a demandé au cabinet Ipsos d’enquêter sur« Les attitudes et tendances alimentaires des Français ». Également lancé en ligne, le questionnaire suit la méthode par quota sur  un échantillon de 1 066 personnes.

Comme on s’y attendait, la majorité des Français aiment cuisiner  eux-mêmes, avec de préférence des produits bio. Il en ressort aussi que les Français aiment bien manger et pour cela, ils font attention à ce qu’ils achètent. Qualité des produits, leur origine, leur apport pour la santé, leur mode de production équitable et environnemental… ce sont autant de critères qui pèsent dans la balance.

96% des Français aiment manger équilibré, c’est-à-dire manger de tout et en quantité raisonnable. Selon les experts, les Français peuvent être catégorisé flexitariens. Le régime flexitarien est considéré comme un régime de transition vers le végétarisme, avec une réduction de la consommation de viande. Sans aller d’un extrême à l’autre, les Français sont plutôt des omnivores assumés. La majorité des participants mangent ainsi de la viande 3 fois par semaine, ce qui entre dans les recommandations nutritionnelles.

Des valeurs à transmettre

Pour les générations futures, la plupart des Français espèrent également que leurs progénitures soient sensibles à leur façon de s’alimenter. Dans leur priorité : l’équilibre alimentaire et la sensibilisation à la production équitable et durable.