Un pilier de la culture culinaire américaine s’effondre


La rénovation urbaine d’un côté et la hausse considérable des loyers de l’autre sont autant de facteurs de pression pour pousser les diners new-yorkais hors du chemin de la gastronomie. Les gourmets conservateurs ont le droit d’être nostalgiques, car outre l’ambiance qui y régnait, ces établissements ont aussi un rôle social, en réunissant toutes les souches sociales autour d’une même table. Populaires ? Oui, ils l’étaient, notamment parce qu’ils sont fréquentés par toutes les catégories sociales d’une même ville. Et là, le paysage urbain les laisse tout simplement fondre dans le décor de la gentrification.

Une perte réelle pour la filière de la restauration


Les diners new-yorkais font partie intégrante de la culture culinaire américaine, et ils ont été adoptés par divers pays, dont la France. Les établissements de ce genre sont devenus de véritables espaces sociaux à New York, voire même une sorte d’antidote à la solitude de certains célibataires. Une véritable communauté nait de ces endroits magiques. Les adeptes regrettent vraiment cette dissolution progressive de la culture. Néanmoins, une action en vue de la préservation de la culture est tentée par la photographe américaine Riley Arthur, une fan des diners new-yorkais. Elle travaille pour la conservation d’une trace de cette culture culinaire et sociale.