D’où viennent les lectines ?

Sans le savoir, nous consommons au quotidien des aliments contenant des lectines, des protéines végétales. Elles se trouvent notamment dans les légumes, comme les patates douces, les courgettes, les carottes, les betteraves, les champignons, les asperges, les navets, les concombres, les citrouilles, les poivrons et les radis. Les fruits qui en contiennent sont les agrumes, les baies, les baies de Goji, les rhubarbes, les groseilles, les grenades, les prunes, les raisins, les cerises, les papayes, les coings, les avocats, les pommes, les bananes et les pastèques.

On en trouve également dans les céréales, entre autres les blés, les haricots, les sojas et les noix, mais elles perdent leur effet avec le trempage. Même les tomates en contiennent ! Toujours présente dans la nature, ces protéines sont pratiquement impossibles à éliminer de notre alimentation. Toujours est-il que nous pouvons en réduire la quantité consommée, en connaissant les origines.

Les effets néfastes des lectines

Consommées en quantité, les lectines agressent l’intestin grêle en se collant à la paroi, d’où l’endommagement des villosités intestinales, et le passage difficile des nutriments dans le sang. Les lectines engendrent des troubles auto-immunes, pour ne citer que la fibromyalgie, l’arthrite ou la maladie de Crohn. La bonne nouvelle ? C’est que les aliments précédemment cités en contiennent en petite quantité, ce qui ne devrait certainement pas porter atteinte aux personnes en bonne santé. Alors, ce n’est pas encore le moment de vous priver de tomates, de courgettes, de légumineuses et autre.