Cependant, ce temps sera bientôt sans doute révolu, à condition que les récentes conclusions des recherches d’une équipe de scientifiques espagnols soient appliquées. Car il faut avouer qu’elles sont loin d’être évidentes à mettre en place au niveau culinaire. La raison en est que pour des saucisses lights et génératrices d’atouts nutritionnels, l’ajout de selles de bébé est recommandé. Par ailleurs, il s’agit de saucisses sèches, plus précisément des fouets catalans.

Recycler les excréments de bébé dans les saucisses

Les selles de nourrissons sont un allié « santé » une fois assimilé à la farce utilisée par la saucisse. La raison en est que les selles contiennent des Lactobacillus, du Bifidobacterium et des probiotiques des probiotiques qui vont se disperser dans le corps une fois la saucisse consommée. Les probiotiques ce sont des microbactéries qui vous veulent du bien dans la mesure où ils boostent le système immunitaire. Par ailleurs, les probiotiques protègent et entretiennent la flore intestinale ce qui contribue à améliorer la digestion, à éloigner les risques de diarrhée ou autres problèmes susceptibles de gêner le bon fonctionnement du système digestif. Pour résumer : les probiotiques sont excellents pour la santé, or les selles des nourrissons sont riches en probiotiques, dont les selles des nourrissons constituent un excellent ingrédient pour concocter des saucisses saines.

Aucun impact sur la saveur des saucisses

Il faut souligner que les probiotiques sont souvent intégrés dans la composition des yaourts ainsi que des céréales. Il convient toutefois de préciser qu’il ne s’agit pas ici de probiotiques provenant de l’excrément des nourrissons, à la différence de ceux utilisés par les chercheurs espagnols. Ces derniers ont prélevé les matières fécales de 43 enfants âgés de moins de 6 mois afin de procéder à la mise en culture des trois bactéries qu’elles contiennent. Les excréments sont ensuite intégrés au reste des ingrédients du fouet catalan. Chaque bouchée dans cette charcuterie contribue à améliorer la protection de l’organisme. L’étude est consultable sur Meat Science