Après tant d’années à scruter, à décortiquer, à toucher, à sentir, à goûter… bref à expérimenter l’œuvre des autres, nul doute que l’on trouvera dans les assiettes de Bruno Verjus ce qui est bon, très bon même, ce qui est parfumé, ce qui plaira aux papilles et aux 4 sens. Ce n’est pour rien que le blogueur intitule sa table « Le Goût du Bon ». Jusque là, la promesse est tenue et les critiques sont unanimement bluffés.

La Table d’un autodidacte

Il y a ceux qui étudient, les experts, et ceux qui apprennent par l’expérience, les autodidactes. Au final, les compétences se valent lorsque le talent est au rendez-vous, que la passion de la rigueur ne fait pas défaut, que la créativité est foisonnante et que la technicité est présente. Bruno Verjus a tout cela en lui. Il y a donc fort à parier que ce défi qu’il a relevé avec Table ne sera qu’un jeu d’enfant. Les nombreux retours positifs retentissants depuis l’ouverture de l’enseigne en témoignent.

Une carte peu étoffée, mais pleine de promesses

Oui, la carte est peu riche, car elle varie au fil des arrivages, lesquels varient au fil des saisons et même parfois au fil des jours lorsque la météo impose son diktat. Au total, le visiteur se voit quotidiennement proposer 6 recettes en entrée, 3 plats principaux, deux desserts, quelques charcuteries minutieusement sélectionnées et des fromages rares. Et pour agrémenter tout cela, une « pièce exceptionnelle » embrochée sur une flamberge puis rôtie. Chaque visiteur peut en demander une portion. C’est comme cela que ça se passe chez Table Paris 12.