Le hamburger aux États-Unis: un plat anti-climatique
Tomas
il y a 6 ans
Le hamburger figure parmi les plats les plus appréciés au monde. Il se vend à plus de 49 milliards unités par an aux États-Unis, pour une consommation moyenne de viande de 100 kg par an par habitant. Pourtant, d’après une étude menée par le World Ressources Institut, il s’avère que ce plat présente un important impact environnemental.
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La viande et l’effet de serre
Contre toute
attente, d’après les études menées par le groupe de recherches World Ressources
Institut, la viande est l’une des principales sources qui favorisent l’émission
de gaz à effet de serre. Selon eux, la substitution des steaks de bœuf
classiques qui garnissent les hamburgers par des steaks végétariens réduit avant
tout la consommation d’eau. 13 500 litres d’eau sont en effet nécessaires pour
la production de 1 kg de steak de bœuf, contre seulement 1 200 litres
pour 1 kg de blé. Ce geste divise ensuite par cinq les émissions de gaz à
effet de serre. Le remplacement de la viande de bœuf par des champignons permet
aussi, d’après le WRI, d’éviter l’émission de 10,5 millions de tonnes de CO2.
Une nouvelle variété de viande
Suite à la
publication de toutes les études portant sur l’impact environnemental de la
production de viande de bœuf destiné à l’élaboration du hamburger, de plus en
plus d’enseignes ont décidé d’adopter une démarche moins polluante, grâce
aux viandes transformées. Aux États-Unis, le français Sodexo propose des
burgers et des lasagnes préparés avec une viande composée à 25% de champignons.
Depuis mi-2017, l’enseigne Sonic s’est positionnée sur les burgers
« mélangés » qui restent agréablement juteux. Le géant McDonald's a
pour sa part choisi le concept du burger à la carotte et au salsifis.