Du porc chinois dans la charcuterie corse: info ou intox ?
Tomas
il y a 6 ans
Le Consortium des Salaisonniers corses est actuellement dans une démarche d’obtention de l’IGP (Indication Géographique Protégée). L’utilisation d’une viande originaire de Chine comme matière première de leurs produits compromet fortement l’atteinte de cet objectif.
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Le démenti du Consortium
Afin d’obtenir cette IGP, le Consortium a créé un cahier des charges qui stipule entre autres que la viande doit être d’origine 100% France. Les rumeurs selon lesquelles ces charcutiers utilisent une viande venant de Chine constituent un sérieux frein pour la certification.Pour contrecarrer les rumeurs, le Consortium a tenu à s’exprimer en passant par les réseaux sociaux. Ils ont précisé dans des vidéos de quelques minutes que le groupement a à cœur de respecter scrupuleusement la directive européenne 2002/994/CE qui interdit l’entrée de matières carnées en provenance de Chine.
Une charcuterie qui fait honneur à l’Île de Beauté
Dans d'autres vidéos, les dirigeants de maisons de salaison et les porte-paroles du Consortium expliquent également la raison de la démarche IGP, et les produits qu’ils souhaitent mettre en avant. Sept spécialités corses sont placées sous les feux de la rampe, parmi lesquelles trois sont déjà certifiées AOP :- la coppa : une échine de porc fumée et ficelée, elle se déguste en plat, en accompagnement ou tout simplement en apéritif.
- Le lonzo : un filet de porc désossé, proche cousin du jambon.
- Le jambon sec, dont la préparation est présentée étape par étape dans une des vidéos publiées sur Facebook.
- Le saucisson sec : un savant mélange de gras et de maigre de porc.
- Le figatellu : une saucisse fraiche faite à partir de foie de porc et parfumée à l’ail et aux épices
- La panzetta : poitrine de porc fumée et séchée, cette charcuterie roulée ou plate se prépare en sauce, à la braise ou autre.
- La bulagna : la gorge de porc fumée que, traditionnellement, les Corses font frire avec des œufs.