Le label « fait maison » : quelles promesses ?
Tomas
il y a 7 ans
Le secteur de la restauration évolue constamment. Il est à la recherche permanente des produits bénéfiques pour la santé, à l’instar des produits frais et bio. Par la même occasion, les plats surgelés ne sont plus les bienvenus dans bon nombre de restaurants, ceux qui portent le label « fait maison ».
© Pixabay
Le label « fait
maison », une garantie de qualité
Créée en 2010,
l’Association Française des Maîtres restaurateurs veille à améliorer le service
dans la restauration. À partir de l’application de la loi Hamon en juillet
2014, la mention « fait maison » est devenue une garantie de qualité
pour les consommateurs ainsi qu’une identification d’établissement fiable. Il
n’y a aucune démarche administrative à faire pour l’obtenir. Il suffit que le
restaurateur ou le traiteur publie le logo sur tous ses outils de
communication, dès qu’il juge qu’il remplit toutes les conditions requises.
Le « fait
maison » en pratique
Concrètement, ce label
certifie que les plats servis par un restaurant sont entièrement préparés sur
place, et non issus du rayon surgelé d’un supermarché par exemple. Les
établissements portant ce logo utilisent de ce fait des produits bruts, crus et
non dénaturés par quelque procédé que ce soit. S’il s’agit de légumes, ils
peuvent être épluchés, pelés, tranchés, coupés, hachés, taillés ou broyés. Les
viandes peuvent être fumées ou salées. Tous les ingrédients utilisés peuvent
bénéficier d’une chaîne de conservation : réfrigération, congélation et
conditionnement sous vide. Prenons le cas des burgers faits maison : les
buns sont généralement confectionnés par le restaurateur lui-même, tout comme
la viande qui est hachée et cuite sur place.