Fast-food : des produits chimiques pointés du doigt
Tomas
il y a 8 ans
Le secteur très dynamique de la restauration rapide est aujourd’hui ébranlé par les résultats de recherche de l’université américaine de Georgetown. On a en effet découvert un taux inquiétant de phtalates dans le corps des consommateurs réguliers.
© Pixabay
Les phtalates : des perturbateurs endocriniens
présents dans les produits fast-food
Des chercheurs de l'université de Georgetown, aux États-Unis,
ont effectué une étude auprès de 8900 personnes qui mangent régulièrement des
produits de restauration rapide, comme les hamburgers, les pizzas, les burritos
et même le pain et les préparations à base de viande. Le résultat est édifiant
puisque ces personnes présentent un taux bien plus élevé de phtalates dans leur
corps par rapport au niveau acceptable. On relève ainsi un taux de DEHP 23 %
supérieure à la normale, mais aussi un pourcentage de DINP supérieure de 40 %.
Ces phtalates sont connus pour être des perturbateurs endocriniens,
c’est-à-dire qui perturbent les hormones qui gèrent le sommeil, la croissance,
la circulation du sang et le développement des foetus.
L’emballage désigné comme fautif
Ce ne sont pas les plats en tant que tels qui sont
incriminés dans l’étude, mais les emballages. En effet, ces produits sont
intégrés pour assouplir les produits de conditionnement. D’autres études sont prévues
pour confirmer ce résultat alarmant, mais il est clair qu’il est plus sain de
commander un plat directement dans l’assiette. En France, l’usage de ces
phtalates a déjà été interdit pour l’emballage des aliments, mais pour les
voyageurs qui partent à destination du pays de l’Oncle Sam, le risque est bien
présent.