1-Daniel et Denise Créqui

Le chef Joseph Viola – Meilleur Ouvrier de France en 2004 – accueille sa clientèle dans un cadre au style rétro.  La carte mêle recettes traditionnelles lyonnaise, ADN gastronomique et cuisine moderne. L’enseigne ne dispose pas de menus. Tous les plats composant un repas sont à piocher dans la carte. Pour dynamiser l’offre,  l’enseigne compte sur ses suggestions de saison. Parmi les plats les plus demandés, figure le Pâté en croûte au ris de veau et foie gras, le foie de veau persillé, la cassolette de pommes de terre frites au beurre, la crème de potiron au foie gras, l’omelette du curé aux queues d’écrevisses, l e tablier de sapeur servi avec un gratin de macaronis, mais également les mythiques quenelles lyonnaises. Situé dans le 3ème arrondissement, le bouchon est accessible depuis le métro Place Guichard

2-À La Traboule

Le décor est calqué sur celui d’une auberge. Les murs sont en pierre et y sont accrochés aussi bien des roues de charrue que des instruments de musique. Ce cadre rustique convient bien à la thématique de la carte : une cuisine qui tire profit du poids de la tradition gastronomique lyonnaise. La tradition culinaire du Sud fait de temps en temps une petite incursion dans les recettes. C’est ainsi qu’un copieux tajine d’agneau signe sa présence dans la carte du restaurant.  La restauration se déroule en salle ou en terrasse et les groupes de 10 personnes et plus se voient proposer un menu spécial.

3-Daniel et Denise Saint-Jean

Cela se passe dans Vieux Lyon, au cœur du 5ème arrondissement à proximité de la cathédrale Saint-Jean. Aux commandes des cuisines, on retrouve  Joseph Viola (voir ci-dessous). Sur les tables s’impose la vraie cuisine lyonnaise : elle est goûtue, copieuse, pointilleuse et rigoriste dans les techniques à déployer pour sa mise en œuvre.

4-Les Pampres Rouges

On ne quitte pas le 5ème arrondissement, dans le Vieux Lyon.  Ici, le repas se déroule dans une ambiance traditionnelle, au milieu d’une atmosphère conviviale.  Le service est courtois, chaleureux et respectueux.  En somme, on a droit à tout ce qu’il faut pour être immédiatement à l’aise. Dans la carte, on n’échappe pas aux traditionnelles quenelles : celle de brochets aux écrevisses ravira les papilles à coup sûr ! Dans un registre populaire et généreux, on tente les tripes à la sauce tomate. Si on a du mal à choisir, on se détourne de la carte pour se pencher sur l’un des trois menus proposés ou l’une des deux formules repas disponibles.

5-Le Café du Jura

Bienvenue cette institution lyonnaise (elle date de 1867), jetant le visiteur dans un cadre rétro, vintage, limite kitsch, mais toujours empreinte de charmes. En exemple, on ne peut que citer le bar en formica et les canapés habillés de skaï. Les années 30 sont bien représentées dans le décor ! Le menu est disponible pour 21 euros. Les recettes des plats lyonnais reçoivent de généreuses touches familiales au niveau des techniques d’élaboration. On hérite alors d’assiettes en apparence connues d’appellation, mais en fait uniques une fois en bouche. On tente la terrine de canard à l’orange 100% maison, mais aussi la cervelle de canuts, la salade de tête de veau, la très typique quenelle de brochet, ou encore des andouillettes au vin rouge ainsi que le fameux tablier de sapeur. Même les desserts, toujours inscrits dans le registre de tradition culinaire lyonnaise, n’échappent à l’emprise des méthodes familiales. On se risque à goûter le gâteau lyonnais et on se délecte du Saint-Marcellin! Les plats sont signés Brigitte Josserand. Les vins proposés sont bien évidemment régionaux.

6-Le Sathonay

L’établissement d’Hélène et Michel, ouvert depuis une quinzaine d’années, porte le nom de la place où elle se trouve et qui est connu pour accueillir les joueurs de boules de la ville. La salle dévoile un cadre rustique, notamment par la présence des poutres géantes et des pierres murales apparentes. Niveau carte, on a droit à des recettes saisonnières, réalisées dans le strict respect des coutumes gastronomique de la région lyonnaise et toujours élaborées au sein même de l’établissement. L’héritage familial pèse dans les techniques adoptées pour la réalisation des plats.Tablier de sapeur, andouillette et quenelles de brochet sont au rendez-vous. Forcément, il s’agit de trois incontournables pour toutes tables se prévalant de la tradition culinaire de la capitale de la gastronomie. En sauce, on ne peut tourner le dos à la gribiche et à la sacro-sainte moutarde. Le dessert sera axé sur les œufs à la neige aux pralines. Et surtout, l’été, on se faufile en terrasse pour un moment de gourmandise en soirée. Ceci dit, la restauration en salle en vaut également la peine pour le cadre (les petits cochons constituent à eux seuls une attraction pour les yeux !).

7-Le Garet

L’établissement se trouve dans le 1er arrondissement, derrière l’opéra et il est accessible depuis le métro Hôtel de Ville. Ici, on déguste tout ce qui fait la notoriété de la cuisine du pays : quenelle de brochet, tablier de sapeur et andouillettes en premier lieu, mais également l’intrigante, mais ô combien savoureuse tête de veau. Et comment passer à côté des tripes sans y planter sa cuillère ! Non, c’est impossible, la dégustation s’impose ! Il y a également les cochonnailles, et, pour les adaptes des recettes plus ou moins « légères », la salade lyonnaise est là tout comme l’aile de raie aux câpres. Et comme ci les choix de la carte permanente ne suffisaient pas à combler les amateurs de cuisine traditionnelle, le Garet propose en plus l’ardoise du jour. Au menu : des plats concoctés avec les produits glanés le jour même au marché.  Le menu est composé d’un plat, d’un fromage et d’un dessert à prendre dans une pléthore de choix.

Les 3 restaurants qui ferment ce classement

En 8ème position, on a jeté notre dévolu sur L’Acteur (place des Célestins dans le 2ème arrondissement). Et pour clore le top 10 des bouchons lyonnais, on a choisi Le Caveau des gourmands et Le Poêlon d'or. Et si vous en voulez d’autres tellement votre envie de découvrir le patrimoine culinaire lyonnais est insatiable, on vous recommande établissements supplémentaires, à savoir Chabert & Fils, La Meunière  et La Tête de lard.