Une employée de Subway renvoyée pour une histoire de vers
Elodie
il y a 5 ans
Il y a un mois de cela, l’unité franchisée de Subway à Saint-Maximin a fait parler d’elle sur internet et sur les réseaux sociaux. La raison ? Une employée renvoyée pour une histoire de vers trouvés dans la vitrine du magasin.
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La mésaventure d’une stagiaire
Le 8 juin dernier, une jeune femme du nom de Laura Pierret a été congédiée du Subway Saint-Maximin alors qu’elle attendait d’être embauchée en CDI. Le fait qu’elle ait découvert des asticots dans la vitrine réfrigérée du restaurant est à l’origine de son licenciement. Elle n’a pas supporté cet abus, et a diffusé les faits sur Facebook. Sa publication a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, avec 45 000 partages.La réaction du manager
Face à la polémique que le post de la stagiaire a créée sur Facebook, Cédric Giacinti, le directeur de l’établissement, a réagi sans attendre. Il débarrasse tous les autres aliments qui ont été entreposés près de la vitrine et annonce la fermeture immédiate du restaurant, le temps que les autorités sanitaires procèdent aux contrôles.La réouverture du point de vente après les contrôles
Six jours après l’incident, les autorités sanitaires ont rendu leur verdict : niveau d’hygiène satisfaisant, d’où la réouverture de l’unité de Saint-Maximin le 14 juin 2018. Il n’y a donc plus rien à craindre.Tandis que la sandwicherie continue sur sa lancée, la jeune femme a saisi le conseil de Prud’hommes à Creil pour faire valoir ses droits en tant qu’employée. De son côté, Subway France est prête à accepter les dispositions que les autorités compétentes lui imposeront quant aux droits de son ex-employée. Affaire à suivre…