Les repas entre particuliers agacent les professionnels
Tomas
il y a 7 ans
La recrudescence des plateformes collaboratives des repas entre particuliers inquiète les professionnels de la restauration regroupés au sein du GNI-SYNHORCAT. Ces derniers s’estiment lésés par ce nouveau mode de consommation Airbnb.
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Les repas entre
particuliers, une restauration illégale ?
Selon Didier Chenet, président
du groupement professionnel de l’hôtellerie-restauration, la récupération par les plateformes collaboratives
des repas entre particuliers ne se limite plus à des offres collaboratives,
mais bien à du commerce. Pour lui, ces hôtes inscrits sur les plateformes telles
que VizEat sont des restaurants clandestins. Afin de faire cesser
les activités illicites de ces derniers, une
plainte a été déposée par les restaurateurs.
Les manquements des
restaurants clandestins selon les professionnels
Les professionnels de
la restauration et de l’hôtellerie pointent du doigt le non-paiement de licence
et le manque d’hygiène constaté chez les particuliers proposant leurs services.
Pour le GNI-Synhorcat, il est urgent d’effectuer un contrôle sur ces
« restaurants clandestins » afin de protéger la santé des consommateurs
et d’éviter toute concurrence déloyale.
Les limites de l’État
La DGCCRF, organisme étatique en charge de la lutte
contre la fraude, rappelle cependant
que les contrôles chez les particuliers ne peuvent être effectués que sur
signalement des services de l’État. Le président du GNI-Synhorcat espère toutefois que la plainte déposée aura
pour effet de mieux encadrer le phénomène du social dining à travers des
formations des cuisiniers amateurs. Une application plus stricte de la
législation en vigueur est également exigée. Pour les professionnels, il s’agit de limiter les impacts du repas
entre particuliers sur le secteur de la restauration, comme ce fut le cas dans celui de
l’hôtellerie avec le développement de l’Airbnb.