Les conditions pour détenir le titre de cuisinier-artisan

Le projet de loi Croissance et Activité aura quelque chose de bon pour les cuisiniers. Dans le cadre de son examen par la Commission spéciale du Sénat, cette dernière a approuvé un amendement proposé par le gouvernement consistant à officialiser le statut d’Artisan-cuisinier. Toutefois, ce titre est décerné aux restaurateurs qui ont font la demande et surtout, ils doivent remplir les conditions qui suivent : posséder au moins un CAP ou BEP en rapport avec les métiers de la cuisine ou un Certificat de Qualification Professionnelle cuisinier ou encore une expérience d’au moins 6 ans en tant que cuisinier, détenir un permis de former, être à la tête d’une cuisine dans laquelle travaillent au maximum 10 personnes, proposer une carte de plats élaborés avec uniquement des produits bruts transformés au sein de la cuisine de l’établissement.

Entrée en vigueur de l’amendement

Les restaurateurs devront attendre un semestre, après l’adoption de la loi Macron, pour pouvoir procéder à leur inscription au répertoire des métiers et sous réserve de satisfaire aux conditions citées précédemment. Des précisions sur ces critères seront données ultérieurement dans un cahier des charges rédigé par l’Assemblée permanente des Chambres de Métiers et d’Artisanat. Cette initiative a été applaudie par les professionnels de la restauration pour ne citer que Claude IZARD (vice-président Association Française des Maîtres Restaurateurs), Carole DELGA (secrétaire d’État de l’artisanat, du commerce et de la consommation) ou encore l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).