L’essor d’un mouvement

Depuis 2013, le 16 octobre est marqué par la journée mondiale de lutte contre le gaspillage alimentaire. De là, le mouvement freegan a pris de l’ampleur un peu partout dans le monde. Dans le freeganisme, on fait le culte de tout ce qui est gratuit ou presque, des échanges et de la récupération. Pour l’alimentation en particulier, il consiste à ne manger que des produits invendus qui allaient être détruits. En France, on appelle les freegans, les gratuivores, ce qui en dit long sur la question.

Prêt pour l’aventure ?

Il faut savoir que Paris est devenu une vitrine en la matière grâce à son premier restaurant (ou cantine comme aime l’appeler son propriétaire) pour les gratuivores, le Freegan Pony. On y propose des plats à base d’invendus du marché de Rungis principalement. Mais avec les 1,3 million de déchets alimentaires que les Français jettent chaque année, il n’aurait surement aucun problème d’approvisionnement. En tout cas, l’initiative a été finalement acceptée par la ville de Paris qui a accordé un bail de 25 000 € à Freegan Pony. Jusque-là, le restaurant avait squatté un local de la mairie laissé à l’abandon. Il faut aussi savoir que le freeganisme ne se limite pas à la nourriture. Si vous n’utilisez pas quelque chose, ça peut toujours servir aux autres.