La production de viande n’est pas dénuée de conséquences dont on se serait passé

En plus de la souffrance animale, la production de viande a un impact considérable sur l’environnement, un fait dénoncé depuis longtemps par Greenpeace. Non seulement cette industrie gaspille de l’eau, mais a également son rôle à jouer dans l’émission de gaz à effet de serre. L’élevage concentre à lui seul 14,5% de ces émissions. Autant de raisons qui font que dans les années à venir, la consommation d’aliments simili-carnés (les substituts de viande pour les végétariens) pourrait dépasser celle de la viande traditionnelle.  

La « clean meat » : une viande nouvelle génération  

Plusieurs entreprises et start-ups ont planché sur les alternatives à la viande d’élevage, dont la « clean meat ». Derrière cette appellation à la fois séduisante et prometteuse se cache en réalité un travail assez laborieux. Il s’agit d’une nouvelle génération de viande conçue à partir de cellules souches. Les statistiques prévoient que cette nouvelle alternative à la viande classique fera partie intégrante de nos repas d’ici 20 ans. Le cabinet américain AT Kearney estime même que 60 % de la viande que l’on consommera en 2040 se composeront à 35 % de viandes cultivées en laboratoire et de 25 % de similis carnés élaborés avec des végétaux ou des insectes.