L’enquête en chiffres

Au cours de cette enquête menée par Sainsbury, les consommateurs ont été sectionnés en trois parties : la génération 1939 à 1954, les 1960-1980, et les 1980 jusqu’aux années 2000 ou les millénials. La deux premières tranches sont les assidus de l’économie et du recyclage d’aliments.  Ce sont les millénials, les 18 à 34 ans,  qui sont les adeptes du gaspillage de nourriture.

Les causes de ce fléau

La première et la deuxième générations sont  les générations du « eat to live » ou du manger pour vivre. Ils misent sur les repas davantage qualitatifs que quantitatifs, ceux qui apporte leurs bienfaits au corps. De leurs côté, les millénials sont la génération du « live to eat ». Victimes du food porn sur les réseaux sociaux, les aliments sont pour eux une source de plaisir plutôt qu’une nécessité. La plupart des montagnes de nourritures photographiées finissent à la poubelle plutôt que dans les estomacs. La passion pour les plats difficiles favorise également le gaspillage des ingrédients lors d’un premier essai.

Pourquoi une telle inconscience chez les jeunes ? Pour faire saliver les réseaux sociaux, illustrer des exploits, ou tout simplement attirer l’attention et susciter une réaction…Tel est le mauvais côté du food porn actuellement chez une partie de la population, à l’heure où la lutte contre le gaspillage alimentaire est un enjeu important.