Stop aux heures de repas décalés  

Au-delà des fringales nocturnes, l’étude des chercheurs de l’université de Californie démontre surtout que manger aux heures où l’on devrait normalement dormir perturbe le rythme circadien et a un impact conséquent sur l’hippocampe qui se retrouve atrophié. Pour rappel, le rythme circadien, c’est l’alternance entre la veille et le sommeil et reste en lien avec la régulation de l’horloge biologique. Notre système circadien est dirigé par les noyaux suprachiasmatiques situés dans la zone centrale du cerveau ou plus précisément dans l'hypothalamus. Responsables de notre rythme physiologique et comportemental, le réseau de ce système touche aussi l’apprentissage et la mémoire. Il a déjà été prouvé que le moment des repas impacte notre métabolisme : des repas décalés dans la nuit produisent par exemple des déficits cardiaques et peuvent conduire à un état pré-diabétique.  

En faisant des tests en laboratoire sur des souris, les chercheurs de Californie ont voulu démontrer qu’une perturbation du système circadien trouble nos capacités cognitives et notre mémoire.  

Des oméga-3 pour rester zen

Derrière cette découverte, on retrouve le chercheur français Laurent Bègue qui parle du rôle de l’oméga-3 dans la convergence des cellules nerveuses. Pour démontrer l’effet des omega-3 sur l’agressivité, Bègue a mené, avec  des chercheurs de l'université de Californie et d’Ohio, une étude sur des volontaires de 18 à 45 ans. Sur une durée de six semaines, deux groupes ont été formés et examinés. Des capsules d’oméga-3 ont été administrées à l’un et un placebo pour l’autre groupe. Résultat, les suppléments d'oméga-3 diminuaient significativement l'agressivité. Après une mauvaise journée, vous regarderez désormais autrement le poisson qui est un aliment riche en oméga-3.  Le poisson n’est pas le seul aliment qui en contient. Les sources d’omega-3 peuvent être d’origine animale ou végétale (foie de morue, huile de colza, graines de chia…). Il est important d’en consommer, car le corps humain n’en produit pas naturellement.

Une fontaine de jouvence au fromage

Selon une étude de l’Université du Texas A & M, la spermidine serait une solution pour la prévention de la fibrose hépatique et permettrait par extension de prolonger la durée de vie. Cette découverte est particulièrement enthousiasmante pour les amoureux du fromage, surtout des fromages vieillis comme le brie et le cheddar, car ce dernier fait partie des aliments les plus riches en spermidine.  

L’étude en question a rassemblé des chercheurs européens et américains. En parallèle des expériences en laboratoire sur des souris, une étude sur des humains a également été menée via un questionnaire. Sur les souris, une administration prolongée de spermidine par voie orale peut allonger la durée de vie des souris  jusqu'à 25%. Pour les humains, il s’est avéré que les grands consommateurs de fromage avaient moins de maladies cardiovasculaires.  L’échantillon d’enquête pour ce sujet de recherche était composé de 800 personnes.