L’impact de cette disposition sur l’habitude alimentaire des américains fait l’objet d’une controverse entre deux « écoles », chacune défendant ses idées à coup d’études statistiques.

0 impact

D’un côté, il y a le clan du Dr Brian Elbel qui soutient que l’impact est quasiment nul. Pour étayer ses affirmations, l’équipe dirigée par ce professeur de l’université de New-York a interrogé début 2011, 427 parents et adolescents, tous des fidèles du fast-food. Chez les jeunes, 57% des enquêtés ont déclaré avoir pris connaissance des informations affichées. Cependant, seulement 9% ont réagi en conséquence. Chez les parents, 28% admettent avoir adapté leur mode alimentaire en fonction du nombre de calories des plats. La conclusion de l’étude révèle ainsi que les consommateurs choisissent leurs plats en prenant en compte d’abord le « goût » de ceux-ci, puis leur prix et éventuellement les calories qu’ils contiennent.

Impact positif

De l’autre côté, il y a le clan de Seattle  qui voit dans cette disposition une première étape vers la conscientisation des clients des fast-foods sur l’importance de choisir des menus plus légers. Cette fois-ci les conclusions ressortent d’une étude réalisée à Seattle en 2009 et portant sur un échantillon de 99 parents d’enfants de 3 à 6 ans. Les parents ont été divisé en 2 catégories : une dans laquelle les enquêtés avaient connaissance du nombre de calories contenu dans chaque plat et une autre dans laquelle aucune information n’était communiquée. Dans la première catégorie, les participants ont opté pour des menus moins caloriques pour leurs enfants, avec une différence de 102 Calories. Les résultats de l’enquête ont été publiés dans Pediatrics.  

Arbitrage

Une troisième étude devrait pouvoir appuyer l’une de ces « théories », à moins qu’elle ne se positionne comme le juste-milieu.

A noter qu’en France, Quick et Mc Donald’s indiquent la teneur en calories de chacun de leurs plats sur leur site internet.